De la légende de Georges Floyd, rédigée et sponsorisée par le gouvernement du spectacle mondial des démocrates de l’État profond de la sphère financière en compétition avec les espaces industriels du gouvernement visible de Trump, à la fable d’Adama Traoré – intercepté par deux gendarmes issus eux-mêmes de la diversité – et subventionnée par le gauchisme de la marchandise, il s’agit toujours pour le spectacle de la pourriture marchande de faire écran à la réalité… Afin de tenter d’échapper à la crise mortelle qui se rapproche, le monde des folies de la réification mercantile ne cesse de désespérément créer des diversions susceptibles de mobiliser ses clientèles privilégiées réactionnaires – bobos urbains et banlieusards immigrés – derrière le slogan débile de ce nouveau monde superbement abruti qui déteste la police tout en adorant la circulation marchande de tous les flux morbides de la merde trafiqueuse…
Qui se souvient encore aujourd’hui de Tony Timpa, pauvre blanc oublié, décédé en août 2019 à Dallas dans des conditions similaires à celles de Georges Floyd ? La religion du capitalisme dernier accepte tout en matière d’ordurerie sociale et scientifique mais se reconnaît exclusivement à ce fait que ses ultimes totems et tabous tournent tous autour de la mythologie trinitaire du féminisme, de l’homosexualisme et de l’antiracisme afin d’éterniser le capitalisme arc en ciel de tous les hébètements envisageables…
Tous les jours, un noir est tué par un noir à Chicago…
À près de 90 %, les noirs américains sont tués par d’autre noirs…
Près de 80 % des blancs américains sont tués par des noirs…
Les noirs américains représentent 15 % de la population américaine mais 40 % de la population incarcérée…
La délinquance est un rapport social objectif et pour le comprendre, il convient, non pas d’éthniciser le social, mais de socialiser l’ethnique – en fonction de la compréhension des temporalités de longue durée concrète, de l’histoire, de la radicalité et de la capacité à récuser l’excrément marchand ou à l’envers de s’y laisser absorber pour une meilleure profitabilité serviliste…
La propriété c’est le vol mais le vol, c’est là encore la propriété qui se prolonge dans ces banlieues de la délinquance favorisée où la contre-révolution est partout puisque la radicalité subversive est nulle part…
Le 93, n’est point le département le plus pauvre de France, c’est l’un des plus riches car en additionnant les milliards des subventions de la politique de la ville – accaparée sur la plus-value prolétaire globale – et les milliards obscurs de l’économie souterraine silencieuse, c’est là un des lieux-majeurs du triomphe de la purulence capitaliste la plus évoluée…
Le Capital n’a qu’un ennemi, le Prolétariat communard des vieilles souches de l’histoire réfractaire européenne qui, lui et uniquement lui, sut faire surgir le Manifeste Communiste lequel en phase de contradictions sociales accélérées aura, seul, capacité à permettre d’entre-voir la nécessité de liquider l’argent et l’État. Et il a – en revanche – plein d’alliés et notamment toutes les faunes sociétales mégapolitaines ahuries qui adeptes de toutes les transactions, spéculations et trafics se retrouvent toujours à lécher les bottes de toutes les racailles du haut et pègres du bas, unifiées en la Mafia générale de la dictature démocratique du profit infini…
Les Gilets Jaunes qui se préparent à revenir autrement – après la fin du grand bobard étatique du Coronavirus mythologique – ne s’y sont pas trompés, ils savent bien que le flash ball est leur privilège de classe exclusif et que si les médias du mensonge capitaliste les ont méprisés à l’infini, la discrimination positive des mille diversités marchandes tant chéries – permet, elle, tous les pillages et saccages lorsque ceux-ci sont l’œuvre des mercenaires demeurés de l’ordre capitaliste toujours reconduit…
L’anti-racisme spectaculaire est le stade suprême de la décadence capitaliste lorsqu’il faut à tout prix – pour empêcher le surgissement de la lutte communiste contre l’argent, le salariat et l’État – embrigader la population dans des combats fallacieux de réformation de l’usine globale du rendement concentrationnaire qui visent à perpétuer les duplicités et sournoiseries publicitaires de la saleté marchande…
Nous ne sommes ni blancs, ni noirs, ni jaunes, ni gris, ni bleus… Nous sommes les êtres humains de l’espérance révolutionnaire et nous récusons tous les rackets politiques qui veulent nous assigner à résidence de notre provenance domesticatoire… Nous sommes l’expression du Prolétariat universel qui aspire à sa destination révolutionnaire et nous disons merde au capitalisme qu’il soit blanc, noir ou gris puisque notre seul projet est celui de la communauté humaine universelle sans argent, ni État…
Vive la Guerre sociale du Prolétariat Mondial contre tous les États de la planète-marchandise et pour un monde sans exploitation ni aliénation, enfin débarrassé de toutes les clowneries de l’anti-racisme capitaliste…
Juin 2020