Cela fait trois décennies que l’espace ukrainien est le théâtre géo-politique de mille luttes visibles et invisibles menées par l’impérialisme yankee pour tenter de séparer définitivement le haut potentiel industriel de l’ouest européen des vastes espaces russes arriérés aux multiples ressources minérales car l’éventualité d’un partenariat économique allant de Brest à Vladivostok a toujours été la hantise première du Pentagone. C’est pourquoi l’Union européenne du banquier atlantiste Jean Monnet fut directement mise en forme par les États-Unis aux fins de neutraliser d’abord toute possibilité d’axe stratégique d’indépendance entre Paris, Berlin et Moscou puisqu’un tel projet, en constituant la première puissance mondiale remettrait définitivement en cause l’hégémonie totalitaire du billet vert sur le monde.
À la suite de l’écroulement du capitalisme d’État soviétique, l’OTAN n’a donc pas cessé de s’élargir à l’Est en massant toujours plus d’armements aux lisières de la Russie et notamment dans les États baltes. La Yougoslavie a été démantelée et un Kosovo islamique maffieux américain a été créé au centre de l’Europe pour marquer que les mensonges et manipulations de Wall Street entendaient bien désormais devenir le lieu pré-fabriqué central de toutes les positions serviles de la Commission européenne yankee. Depuis des années, l’OTAN et ses multiples comptoirs dont la miteuse Europe Bruxelloise ambitionnent d’entraîner l’Ukraine dans le giron américain de l’européisme atlantiste. Ainsi, les services spéciaux du secret dominant ont-ils massivement participé au renversement du régime pro-russe en 2014 en mettant en scène la révolution manoeuvrante des administrations obscures de Maïdan. Moscou a évidemment répliqué en soutenant les populations russophones du Donbass-Donetsk et en annexant la Crimée, terre historique russe depuis le XVIII°siècle. Puis, alors que le protocole d’armistice de Minsk était constamment violé par Kiev sous contrôle de la Maison-Blanche pour systématiquement harceler militairement, socialement et culturellement les populations du Donetsk et de Lougansk, les livraisons d’armes de l’OTAN à Kiev se poursuivaient dans l’optique recherchée d’une entrée à venir de l’Ukraine dans l’alliance américaine. Dans le même temps, les demandes simultanées de Moscou d’une négociation globale de sécurité européenne étaient évidemment toujours systématiquement et sournoisement rejetées.
La guerre actuelle en Ukraine exprime donc le temps long de la logique historique de renforcement des alignements impérialistes qui se développent aujourd’hui dans le cadre des consolidations qui résultent du déploiement continué des impératifs de vassalisation nés en 1945… Dans cette crise accélérée, où la guerre commerciale devient obligatoirement guerre militaire, il faut lire la vérité profonde en négatif des apparences médiatiques. Les États-Unis s’emploient là – par stratégie indirecte – à forcer l’Europe contre ses propres intérêts fondamentaux à se coucher et la déclaration allemande que le projet gazier Nord Stream 2 ne serait pas validé constitue bien une première victoire pour l’impérialisme US dont le seul adversaire d’envergure serait justement une véritable Europe européenne débarrassée des chaînes du commandement américain. En un temps de décomposition industrielle, monétaire et financière généralisée, inciter pernicieusement la Russie à envahir l’Ukraine américaniste était donc pour le Département d’État des USA une sorte de nécessité vitale afin de pouvoir soumettre encore davantage la vieille Europe ; son pire concurrent possible – en l’isolant des réserves énergétiques, des développements industriels et des approvisionnements et échanges agricoles que permet le marché russe en développement et en la soumettant de la sorte toujours plus au diktat du marché yankee grâce à l’accélération du renforcement des liens militaires au sein du despotisme des paralysies de l’OTAN.
La décadence historique du capitalisme sénile et drogué qui dure dorénavant depuis des décennies d’endettement délirant, de saturation extravagante des marchés, d’immigrationnisme contre-révolutionnaire débordant, de LGBTisme névrotique incessant, de terrorisme étatique frénétique, de mise en friche commerciale démentielle, de long mensonge coronaviral excentrique, de tricheries réchauffistes climatiques forcenées … est irrémédiable puisque la crise cataclysmique du taux de profit exprime l’auto-invalidation de la loi de la valeur elle-même. C’est pourquoi – de façon insidieuse et donc indirecte – l’impérialisme américain – en repoussant la Russie vers l’Asie – essaye de liquider définitivement son principal adversaire technologique planétaire ; l’Europe – sur le terrain des diversions et des dilutions – afin de tenter de faire croire que Washington serait encore ce qu’il n’est plus : le vrai souverain des échanges. Contre toutes ces mystifications, seul le prolétariat universel peut proposer une véritable alternative ; celle de la communauté humaine sans État, sans exploitation et sans calcul, sans dictature de la valeur d’échange, sans guerre économique, sans religion du bobard démocratique et sans guerre militaire.
Récusons tous les crétinismes électoralistes et tous les bourrages de crânes ! À bas la tyrannie sanitaire et toutes les duperies militaristes de la marchandise !
À bas tous les mensonges du spectacle étatique de la crise finale du Capital !
Vive la Guerre de Classe mondiale du Prolétariat contre tous les Partis et Syndicats de la planète-marchandise et pour un monde sans exploitation ni aliénation !
VIVE LA COMMUNE UNIVERSELLE POUR UN MONDE SANS ARGENT, SANS SALARIAT, NI ÉTAT !