Guerre de Classe présente :
SÉBASTIEN BÉRAUD/GUERRE DE CLASSE : CONTRE TOUS LES FLICS POLITIQUES ET SYNDICAUX DE LA VIE ASSERVIE, VIVE LA TEMPÊTE SOCIALE GÉNÉRALISÉE QUI VIENT…
Dans l’agriculture comme dans la manufacture la mutation capitaliste du procès de production apparaît en même temps comme le martyrologue des producteurs, le moyen de travail comme répression organisée de sa vitalité, de sa liberté, et de son autonomie d’individu. La dissémination des travailleurs agricoles sur de plus grandes surfaces brise leur force de résistance, tandis que la concentration augmente celle des ouvriers urbains. Dans l’agriculture moderne, de même que dans l’industrie des villes, l’accroissement de productivité et le rendement supérieur du travail s’achètent au prix de la destruction et du tarissement de la force de travail. En outre, chaque progrès de l’agriculture capitaliste est un progrès non seulement dans l’art d’exploiter le travailleur, mais encore dans l’art de dépouiller le sol ; chaque progrès dans l’art d’accroître sa fertilité pour un temps, un progrès dans la ruine de ses sources durables de fertilité.
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La production capitaliste ne développe donc la technique et la combinaison du procès de production sociale qu’en épuisant en même temps les deux sources d’où jaillit toute richesse :
La terre et le travailleur.
Marx, Le Capital, Livre Premier
Le syndicat, né d’une tendance réformiste au sein de la classe ouvrière, est l’expression la plus pure de cette tendance. Il est impossible de parler de dégénérescence réformiste du syndicat, il est réformiste de naissance.
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En tant qu’organismes, et de par leur conformation même les syndicats s’ajustaient parfaitement aux visées spécifiques et à la routine fonctionnelle de la contre-révolution. Il suffit, pour s’en rendre compte clairement, de serrer de très près la notion de syndicat. Le syndicat est tout à fait inconcevable sans l’existence universelle du travail salarié qui, à son tour, présuppose celle du Capital.
Benjamin PERET- Grandizo MUNIS, Les syndicats contre la révolution
Le son multi-séculaire des cloches proclamant, de paroisse en paroisse, le tocsin de la dés-obéissance a été l’écriture vivante et charnelle de dizaines et de dizaines de générations qui s’obstinaient à ne point accepter de disparaître dans la tyranie montante des attractions de l’abstraction capitaliste exercée par la civilisation des villes. Cette immense, abondante et constante lutte de classes, qui a d’ailleurs traversé toute l’Histoire européenne pour la défense de la joie du terroir contre l’anonymat et la solitude du citadisme du profit, a finalement échoué, mais pour passer à un type de soulèvement bien plus vaste, beaucoup plus corpulent et immensément plus dangereux : celui de l’irréversible colère des prolétaires, c’est à dire de tous les hommes d’aujourd’hui privés de toute autorité sur leur propre vie par le spectacle démocratique de la dictature salariale de l’argent omni-présent.
COMMENTAIRES SUR L’EXTRÊME RADICALITÉ DES TEMPS DERNIERS
L’inculte employé de banque de l’Élysée aux ordres du Pentagone et de Wall Street a pour directive de faire de notre époque, celle de la grande destruction… Commandée par la guerre commerciale US contre la France et l’Europe aujourd’hui piégées dans la manigance ukrainiste, la liquidation totale est programmée… Tout ce qui gênait encore la dictature du dollar hystérique doit disparaître : retraites, assurance-chômage, nucléaire, derniers secteurs industriels de pointe, médecine et hôpitaux, réseau ferré, agriculture, pêche et vignes, gastronomie et tous les artisanats de jadis… La sale vie pourrie de toutes les contre-vérités partout présentes ; celle des mystifications terroristes, sanitaires, écologistes et immigrationnistes, doit tout emporter et la sale bouffe chimique du chaos généralisé des ghettos arc-en-ciel de tous les trafics protégés doit – elle – tout balayer jusqu’aux dernières boulangeries, caves à vin et charcuteries de notre tradition communarde de savoir et de saveur…
Jusqu’à l’aube du XX° siècle, l’Europe était encore majoritairement un univers ouvrier, paysan et artisanal de terroirs et de saveur traditionnelle aux multiples diversités non encore pleinement intégré à l’uniformisation de la dictature du marché… Les deux charniers impérialistes capitalistes de 14-18 et de 39-45 ont organisé le génocide méthodique de ce monde désormais périmé et, en même temps qu’ils liquidaient industriellement la sur-production matérielle, ces derniers immolaient dans le sang et la douleur le trop-plein de millions d’humains excédentaires au regard de la saturation générale du marché mondial…
En transformant progressivement les ouvriers, les paysans et les artisans d’hier en prolétaires modernes de la réification totale, c’est-à-dire en simples objets dépossédés de tout pouvoir sur leur vie, totalement arraisonnée au spectacle totalitaire des mensonges de l’accumulation marchande, l’Europe Bruxelloise – création de la CIA, du Pentagone et de l’OTAN – a décidé depuis 1945 de mettre progressivement à mort le vieux temps de la terre européenne réfractaire pour lui substituer définitivement la colonisation de toutes les fabrications de merde matérielle et culturelle de l’empire new–yorkais, là où le bistrot joyeux de toutes les saveurs et rencontres indociles envisageables devient justement impossible…
Travailleur sur-exploité de la tumultueuse Terre d’Europe, de France et de partout ailleurs… Même si tu ne le sais pas encore, tu n’es plus qu’un simple prolétaire asservi de l’Usine Globale, c’est-à-dire un résidu d’homme en ridicule programmation uniformisée, sans aucune influence sur ton existence suicidaire, vendu chaque jour par tous les syndicats gouvernementaux pour que la politique économique européiste de ton sur-asservissement programmé parvienne au terme du diktat des sordides flics de Bruxelles et de Washington…
À l’usine, dans les bureaux, dans les boutiques, dans les ateliers de tradition, au chômage ou sur les lopins de terre de l’emprisonnement contemporain, nous ne sommes tous que des sans réserves dépossédés de leur existence… Mais ce monde de la crise totale de la quantité marchande totalitaire est en train de s’effondrer… Qu’il crève donc au plus vite en emportant dans sa chute finale tous les gangs gouvernementalistes de la pourriture mercantile !
Vive la Guerre de Classe mondiale du Prolétariat contre tous les Partis et Syndicats de la planète-marchandise et pour un monde sans exploitation ni aliénation !
VERS LA COMMUNE UNIVERSELLE POUR UN MONDE SANS ARGENT, SANS SALARIAT,NI ÉTAT !