Le Capital est du travail mort, qui, semblable au vampire, ne s’anime qu’en suçant le travail vivant, et sa vie est d’autant plus allègre qu’il en pompe davantage.
Marx, Le Capital – Livre premier
Chaque nouvelle loi est toujours un progrès inéluctable de l’autocratie de la réalité inversée, une avancée de l’autonomie individuelle morbide totalement dévorée par la tyrannie moderne de la quantité obligatoire. C’est là le mouvement général du mode de production capitaliste qui fixe ainsi la loi de population nécessaire. Et dans le temps présent de la crise terminale de la baisse du taux de profit, la saturation du marché mondial a fait de la surproduction des marchandises humaines un problème de plus en plus essentiel. Aussi, de l’avortement à l’euthanasie en passant par la contraception chimique généralisée, la revendication capitaliste d’une liberté interminable de l’aliénation individualiste est devenue l’omniprésence obligatoire du progressisme pathologique de la valeur d’échange.
L’homme brisé, angoissé et domestiqué par la dictature démocratique de la chosification est donc réduit à ne plus être qu’un pitoyable atome narcissique tout entier arraisonné au seul destin du spectacle de la marchandise en totale décomposition…
Partout où le Capital a légalisé l’accompagnement à disparaître, les critères d’éligibilité n’ont évidemment pas cessé de rapidement s’étendre à toutes les catégories possibles du pénitencier de la vie fausse : dépressifs, handicapés, psychiatrisés, désemparés variés, enfants égarés et vieux perdus…
À l’heure où la biologie du Capital ne peut plus générer que sa propre nécrologie, l’ultime projet de la valorisation mercantile impossible ne peut plus se matérialiser que dans l’aide précipitée à partout faire trépasser l’inutile puisque le coût improductif des soins palliatifs doit être dépassé par la production de masse de l’euthanasie rémunératrice : dernière réponse de l’humanisme de la marchandise à toutes les souffrances de l’humain asservi.
Pour le Capital en crise finale, la dérisoire vie humaine en surnombre coûte désormais beaucoup trop cher, il lui faut donc pour tenter d’échapper à sa propre fin de vie historique éliminer toutes les charges inutiles… L’imposture de l’aide à mourir est donc là le dernier spectacle de gestion sociale impitoyable de la mystification capitaliste retranchée dans ses frayeurs dernières…
L’histoire de la crise terminale de la quantité marchande autocratique est en train de se partout répandre… Que le spectacle mortifère de la pourriture-argent crève donc au plus vite en emportant dans sa chute finale tous les gangs gouvernementalistes de la putréfaction mercantile !
Vive la Guerre de Classe mondiale du Prolétariat universel contre tous les Partis et Syndicats de la planète-marchandise et pour un monde sans exploitation ni aliénation !
VERS LA COMMUNE UNIVERSELLE POUR UN MONDE SANS ARGENT, SANS SALARIAT, NI ÉTAT !
GUERRE DE CLASSE
PRINTEMPS-ÉTÉ 2025

