Guerre de classe présente :

GAZETTE RADICALE DE LA CRISE TERMINALE DU CAPITAL – SEPTEMBRE 2025

La Révolution communiste… Rupture Historique de temporalité la plus radicale…

CRISE TERMINALE DU SPECTACLE DE LA MARCHANDISE TOTALITAIRE ET IMMIGRATIONNISME CAPITALISTE FANATIQUE CONTRE L’AD-VENIR DE LA LUTTE DE CLASSE COMMUNISTE DU PROLÉTARIAT…

À REBOURS DE TOUTES LES DROITES ET DE TOUTES LES GAUCHES DE LA MYSTIFICATION ÉTATIQUE, DÉSERTION RÉVOLUTIONNAIRE UNIVERSELLE !

Intervenants : Francis Cousin, Michel et Thibaud


Dans l’Orient, la pensée, encore vague et indéterminée, cherche sa véritable expression et ne peut la trouver. En présence des phénomènes de la nature et de la vie humaine, l’esprit, dans son enfance incapable de saisir le véritable sens des choses et de se comprendre lui-même, s’épuise en vains efforts pour exprimer des conceptions grandioses, mais confuses ou obscures. Au lieu d’unir et de fondre ensemble dans un tout harmonieux le fond et la forme, l’idée et son image, il ne parvient qu’à un rapprochement superficiel et grossier, dont le résultat est le symbole avec son sens énigmatique et mystérieux. 

 

Hegel, Esthétique

 L’Afrique est d’une façon générale le pays enclos sur lui-même et qui persiste dans ce caractère principal de concentration sur soi. 

 

Hegel, la Raison dans l’Histoire

 L’Islam est une religion appropriée aux Orientaux, plus spécialement aux Arabes, c’est-à-dire, d’une part à des citadins pratiquant le commerce et l’industrie, d’autre part à des Bédouins nomades. Là réside le germe d’une collision périodique. Les citadins, devenus opulents et luxueux, se relâchent dans l’observance de la “Loi”. Les Bédouins pauvres, et, à cause de leur pauvreté, de moeurs sévères, regardent avec envie et convoitise ces richesses et ces jouissances. Ils s’unissent sous un prophète, un Madhi, pour châtier les infidèles, pour rétablir la loi cérémoniale et la vraie croyance, et pour s’approprier, comme récompense, les trésors des infidèles. Au bout de cent ans, naturellement, ils se trouvent exactement au même point que ceux-ci ; une nouvelle purification est nécessaire ; un nouveau Madhi surgit ; le jeu recommence. Cela s’est passé de la sorte depuis les guerres de conquête des Almoravides et des Almohades africains en Espagne jusqu’au dernier Madhi de Khartoum qui bravait les Anglais si victorieusement. Il en fut ainsi, ou à peu près, des bouleversements en Perse et en d’autres contrées mahométanes. Ce sont tous des mouvements, nés de causes économiques, bien que portant un déguisement religieux. Mais, alors même qu’ils réussissent, ils laissent intactes les conditions économiques. RIEN, n’est changé, la collision devient périodique. Par contre, dans les insurrections populaires de l’occident chrétien, le déguisement religieux ne sert que de drapeau et de masque à des attaques contre un ordre économique devenu caduc ; finalement cet ordre est renversé ; un nouveau s’élève, il y a DEVENIR, le monde AVANCE. 

 

Engels, Contributions à l’Histoire du Christianisme primitif

En tant que spectacle immunitaire d’auto-défense de la société de l’argent, la mythologie anti-raciste telle qu’elle est mise en scène par la dictature marchande de l’indistinction vise – de fait – à suppléer la très grande fragilité du capitalisme parvenu à son stade de domination avancé tel que ce dernier a prouvé la barbarie universelle de toutes ses manifestations. 

 

L’avenir de la marchandise est derrière elle et n’a pas d’autre spectacle culturel à offrir que le fétichisme de sa propre indistinction tel que celui-ci a tout réduit à ne plus être qu’objet à vendre et à acheter

 

Si le spectacle de l’anti-racisme officiel est sous toutes ses formes si présent et si pesant dans les formes médiatiques de la pensée indistincte actuelle, c’est parce qu’il exprime parfaitement la pratique et le sens d’un monde exclusivement basé sur la séparation d’avec la distinction critique.

 

  Le discours de la multiculturalité et de la multiracialité triomphantes est en fait l’exhortation à confondre tous les peuples et tous leurs parcours – considérés tous indistinctement comme dogmatiquement égaux en intérêt et « en droit » – afin d’aboutir à la seule ségrégation de fait acceptable ; celle concernant justement les horizons où la marchandise ne serait plus adulée comme seul équivalent général acceptable. 

 

L’auto-émancipation de l’humanité ne peut être que l’auto- dissolution des catégories aliénatoires de l’indistinction qui veut nous enfermer dans l’éternel présent d’une société marchande métissée qui serait parvenue à faire oublier qu’il y eut en Europe et là uniquement de larges mouvements révolutionnaires pratiques et théoriques pour l’abolition de la marchandise. 

 

L’idéologie anti-raciste est là le délire réalisé de l’indistinction qui entend désormais faire disparaître toutes les traces de lieux d’européanité critique afin que plus jamais n’apparaissent des tentatives ressemblant aux grandes révoltes subversives des paysans et des ouvriers d’Europe contre l’argent. 

 

Ainsi et à partir de l’immigration, s’opère la dés-européisation démographique et culturelle du salariat qui perd ainsi de plus en plus ses derniers repères de lutte anti-marchande pour ressembler concomitamment et de plus belle à un simple partenaire social de la mondialisation de l’échange. 

 

La racine du spectacle de l’indistinction est dans le mouvement fétichiste de la marchandise devenue le langage unique du monde moderne tel que celui-ci incarne par le métissage adulateur de tout ce qui n’est pas européen, sa haine viscérale de tout ce qui reste en nous de « communard », c’est-à-dire de vieil arriéré anti- marchand aimant distinctement la vie. 

 

Le spectacle de l’anti-racisme officiel est désormais l’occupation indistincte et totalitaire de l’intégralité de la vie sociale par la loi de la valeur qui a fait de cette officialité spectaculaire sa marchandise-vedette laquelle n’a pas peur du ridicule puisqu’elle va jusqu’à ridiculiser sa propre peur dans des postures remarquablement abracadabrantes. 

 

… De la sorte, au « salarié ancien » de 68 qui pouvait fort bien comprendre ce que veut dire abolition du salariat et qui avait d’ailleurs conspué les chiens de garde syndicaux qui s’employaient à casser la grève générale d’alors, a succédé le « salarié nouveau » – sans racine de critique historique – qui, lorsqu’il fait (parfois !) grève, ne parle plus jamais de l’au-delà de la marchandise puisque la culture métissée du temps immobile interdit d’imaginer qu’il puisse justement exister un autre monde que celui de l’intouchable dictature démocratique de l’indistinction marchande. 

 

Éliminer le vieux fond subversif des distinctions sociales qui firent l’histoire des insurrections européennes contre l’univers de l’argent tout en favorisant l’indistinction des conceptions qui lui sont les plus diamétralement opposées, voilà l’objectif clair et net du spectacle marchand.

 

  À la tradition distinctement critique et anti-marchande de l’agitation sociale qui irriguait le continent culturel européen vient donc succéder une modernité indistinguante dont la seule culture est le continent social du non-critique dans le figer de la marchandise

 

CRITIQUE DE LA SOCIÉTÉ DE L’INDISTINCTION, 2007    

Déjà le communisme est reconnu comme une puissance par toutes les puissances d’Europe.

 

Le Manifeste communiste

Cette théorie de la fraternisation générale des peuples … sans égard à leur situation historique, au degré de leur évolution sociale, ne veut rien d’autre que fraterniser dans le vague

 

Engels, Nouvelle Gazette Rhénane, 14 février 1849

Ainsi, le nationalisme reflète tous les intérêts, toutes les nuances, toutes les situations historiques qu’on peut imaginer. C’est un chatoiement de mille couleurs. Il n’est rien, il est tout, il n’est qu’un moule idéologique, il importe avant tout de déterminer à chaque fois la substance qu’il contient.

 

L’explosion actuelle de nationalisme, généralisée au monde entier, renferme un fouillis hétéroclite d’intérêts et de tendances spécifiques. Mais un axe passe à travers tous ces intérêts spécifiques et les oriente, un intérêt général créé par les particularités de la situation historique : l’offensive contre la menace d’une révolution mondiale du prolétariat.

 

Rosa Luxemburg, Fragment sur la guerre, la question nationale et la révolution

L’immigration est un moyen de créer une détente sur le marché du travail, et de résister à la pression sociale. 

 

Georges Pompidou, Premier ministre, 1963

L’existence d’une immigration étrangère importante constitue un instrument incomparable de lutte contre le réchauffement conjoncturel.

 

Michel Massenet, Directeur de la Population et des Immigrations au Ministère des Affaires sociales, 1966

En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte. C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. 

 

Georges Marchais, Premier Secrétaire du P « C » F, commissaire central de la police anti-grève sauvage, le 6 Janvier 1981

Nous nous sommes faits américains. Il est normal que nous trouvions ici tous les misérables problèmes des USA, de la drogue à la Mafia, du fast-food à la prolifération des ethnies… Avec l’égalisation de toute la planète dans la misère d’un environnement nouveau et d’une intelligence purement mensongère de tout, les Français qui ont accepté cela sans beaucoup de révolte (sauf en 1968) sont malvenus à dire qu’ils ne se sentent plus chez eux à cause des immigrés ! Ils ont tout lieu de ne plus se sentir chez eux, c’est très vrai. C’est parce qu’il n’y a plus personne d’autre, dans cet horrible nouveau monde de l’aliénation, que des immigrés.

 

Guy Debord, Notes sur “la question des immigrés” – 1985

Quand on parle avec le patronat éclairé, la France n’a pas suffisamment d’immigrés. 

 

Éric Coquerel, ancien de la Ligue Capitaliste Révolutionnaire, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, le 15 septembre 2024 sur BFM Politique

Lorsque l’importateur en France de la marchandise universitaire la plus minablement contrerévolutionnaire, Pap Ndiaye, déclare dans le Monde, journal pravdiste éminemment reconnu, le 20 mars 2021 :

 

« Notre mission première c’est faire de l’immigration un élément central de l’histoire nationale », nous avons là l’énoncé lui-même par lui-même du secret fétichiste de la marchandise la plus actuelle qui doit, pour tenter de durer, faire disparaître l’histoire et la culture de la lutte de classe prolétaire radicale et tout en même temps, pour préserver la puissance géo-politique du billet vert, effacer la personnalité française qui fit le Grand Siècle, les effervescences artistiques et sociales les plus intenses, à la fois Napoléon et Babeuf, toute la richesse littéraire du XIXe siècle et la Commune de Paris, Charles de Gaulle et la grève sauvage incontrôlée… Pour les boursiers grégaires de l’abêtissement yankee qui ont pour fonction falote d’absolument nous faire oublier la radicalité des prolétaires de Barcelone 37 qu’eux-mêmes d’ailleurs méconnaissent totalement, il faut uniquement nous faire descendre dans la rue pour nous accoutrer en hommes-sandwiches de la marchandise suprême apocalypsologique et réciter niaisement les publicités de Greta Thunberg, les messes de Black Lives Matter et les comédies du Conseil scientifique Covid-19…

 

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