L’émancipation en Europe, dépend donc du soulèvement victorieux de la classe ouvrière française…
Charles Marx, Janvier 1849
Macron sait qu’il est politiquement mort même si le corps de ses larbins politiques et médiatiques bouge encore un peu…
C’est la crise accélérée de la pourriture marchande qui sortira le mouvement des Gilets Jaunes de l’actuelle impasse réformiste …
N’en déplaise aux statistiques policières, de manifs poursuivies en colères renouvelées, la force indisciplinée des Gilets Jaunes, s’obstine à persister par-delà toutes les manoeuvres des appareils syndicaux moribonds du Capital totalement dépassés…
Le nombre important de véhicules qui continuent partout de circuler encore avec un gilet jaune sur le tableau de bord, démontre que la colère sociale est toujours massivement bien là et qu’elle se fout de la jacasserie nationale distractive des pauvres journaleux incultes et des séniles pédagogues privilégiés de la mondialisation capitaliste…
La police politique des gauchistes des centres-villes de la marchandise a ses idoles ; l’immigré et l’homosexuel de la consommation moderniste du système des objets de la soumission mais elle méprise le prolétaire relégué de la périphérie qui lui renvoie d’ailleurs son image de parfait collabo du progrès de la mondialisation mercantile à mesure que la lutte des classes fait renaître l’espérance communarde d’un monde débarrassé de tous les parasitismes et chefferies de la conscience aliénée…
Le fait que le mouvement des Gilets Jaunes éclate désormais en tous sens est une très bonne chose car à mesure que les apprentis leaders de tout poil explosent en vol en révélant leur vacuité, ils rendent impossible par là même toutes les tentatives de récupération électorale et de carriérisme politicien…Ainsi, les auto-désignations névrotiques des leaders facebookés s’usent de plus en plus vite dans le conformisme et le ridicule de la décomposition du spectacle de la domestication…
L’anti-parlementarisme est né sur le terrain critique des luttes ouvrières les plus radicales contre toutes les maffias du Palais Bourbon du monothéisme de l’argent… Mais les chieurs d’encre de la servilité capitaliste qui font tous dans leur froc, pour tenter de cacher leur insipidité historique, voudraient absolument nous faire oublier que bien avant le 6 février 34, les courants maximalistes prolétariens ont toujours dénoncé le crétinisme parlementaire de la démocratie totalitaire de la valeur d’échange…
Afin de saisir la panique de l’État face au mouvement des Gilets Jaunes qui décidément ne veut pas mourir, il faut bien saisir le niveau de folie montante des forces de répression et de leurs nervis obsédés à vouloir démasquer sans arrêt le « facho » sous le gilet jaune dès que ce dernier refuse de s’agenouiller devant les dogmes bobos du MEDEF et de toutes les gauches à la mode qui idolâtrent bien sûr le migrant docile et manipulable adulant le royaume de la tune mais détestent le vieux gaulois réfractaire aspirant aux grandes contestations sociales récalcitrantes…
C’est en sortant définitivement du marécage actuel que la tempête Gilets Jaunes pourra se revivifier et déboucher sur une authentique lutte de classe émancipatrice contre tous les pouvoirs de l’exploitation économique et de la domination politique, en se généralisant offensivement en tous lieux afin de transformer la nature de la production pour la mettre au seul service des besoins humains et donc en liquidant la liberté despotique du profit…
Le compte à rebours de la fin du monde capitaliste a bien commencé…
Demeurons Incontrôlables…
Internationale Incontrôlable, février 2019