Fausse démarche.
Les victimes de la politique versaillaise.
Amis dévoués.

Jeudi 25 mai 1871.
Après avoir passé la nuit et la matinée d’aujourd’hui aux barricades de la Bastille et de l’Arsenal, nous retournons au XIe, où une grave délibération a lieu.
Hier soir, M. Arthur Reeves, secrétaire de l’ambassade des États-Unis, a offert à notre collègue Arnold sa médiation auprès des Allemands, à l’effet d’obtenir de ceux-ci qu’ils s’interposent entre la Commune et Versailles. Il s’agit de s’entendre sur la façon dont on va procéder et aussi sur les termes précis de la médiation qui nous est offerte.
Si louable que soit cette tentative, au bénéfice surtout des simples combattants, je suis de ceux qui la croient fort inutile. Sans compter que les fédérés qui gardent Vincennes, par où devra passer notre délégation, pourront supposer à celle-ci de tous autres projets et lui barrer le chemin.
On persiste pourtant et les citoyens Delescluze1, Arnold2 et Vaillant3 sont désignés pour cette mission.
En attendant leur retour, Vermorel4, Avrial5, Cournet6, Olivier Pain7 et moi nous nous dirigeons vers la place du Château-d’Eau, ou une vive canonnade indique l’approche des Versaillais.
De la barricade qui de ce côté ferme le boulevard Voltaire, les fédérés tirent en effet à toute volée sur l’Ambigu, occupé déjà par l’ennemi.
Une vraie pluie de balles tombe autour de nous et bon nombre d’obus allument l’incendie dans plusieurs des maisons avoisinantes.
Vermorel est atteint légèrement au bras gauche et regrette tout haut que ce ne soit pas à la tête, Olivier Pain est assez sérieusement frappé par une balle à la mâchoire pour qu’Avrial soit obligé de l’emmener dans une voiture qu’il réquisitionne aux environs.
De retour à la mairie du XIe nous y apprenons que la tentative de médiation n’a pu se poursuivre, les fédérés gardant Vincennes ayant absolument refusé le passage à nos délégués, qui, sans la présence de Delescluze, auraient certainement été très maltraités.
Delescluze est navré, non de l’insuccès de la démarche qu’il n’avait accepté de faire que par devoir, mais des suppositions auxquelles elle a donné lieu.
Qui sait même s’il n’y avait pas là encore quelque honteuse machination de la dernière heure dont le citoyen Arnold aura été l’instrument inconscient ?
Il serait si agréable à Thiers8 et à sa bande de pouvoir affirmer que, pour échapper à la mort, les membres de la Commune ont tenté d’abandonner leur poste d’honneur et de se réfugier chez les Allemands !
L’air désespéré de Delescluze m’a épouvanté.

Peu après nous nous trouvions, Vallès9, Longuet10, Jourde11 et moi sur la place de la mairie, lorsqu’on nous apporte une nouvelle des plus émouvantes.
On a fusillé à la Roquette, où ils étaient détenus comme otages, l’archevêque Darboy12, le curé de la Madeleine, Deguerry13, l’ex-sénateur Bonjean14, deux autres prêtres dont les noms nous sont inconnus et enfin le tripoteur d’affaires, Jecker15, l’artisan de la guerre du Mexique16.
Nous demandons tout d’abord d’où était parti l’ordre de cette exécution17. Mais il nous est impossible de rien savoir de précis à cet égard.
La première impression que nous cause cette tragédie est douloureuse. Puis bientôt nous l’envisageons comme une conséquence logique et implacable des procédés de Versailles à l’égard de nos camarades tombés en son pouvoir.
Nous nous rappelons aussi tous les efforts inutilement tentés par notre vieil ami Flotte18, pour obtenir l’échange de Blanqui19 contre Darboy20.
Peut-on s’étonner de l’exaspération à laquelle sont arrivés à cette heure suprême les fédérés, qui, à leur tour, pratiquent l’inexorable maxime : « œil pour œil, dent pour dent » ?
Quant à la qualité des victimes, elle ne nous importe guère. Un travailleur vaut en somme mieux que tous les Darboy, les Beaujean et les Deguerry du monde. Et le « respect de la vie humaine » n’est pas plus inviolable pour les uns que pour les autres.
À ceux-là seuls qui ont depuis deux mois donné l’exemple d’une férocité froide et sans excuse, remonte l’entière responsabilité de ce terrible drame.
Vers cinq heures du soir21, le bruit courant parmi nous que déjà les quartiers du Temple et du Marais sont au pouvoir des Versaillais, on me charge d’aller savoir au juste ce qui se passe.
J’arrive, non sans risques, jusqu’à l’entrée de la rue de Bretagne, à l’angle de la rue de Turenne. Les lignards occupent en effet le marché des Enfants-Rouges. Les barricades, jonchées de cadavres, sont toutes évacuées.
Je songe alors à regagner le Cirque d’Hiver pour rentrer dans le XIe arrondissement.
Impossible. Le boulevard est déjà envahi.
Je n’ai que le temps de chercher refuge chez un ami, le citoyen Lavaud, qui tient un atelier de photographie non loin de là, rue des Filles-du-Calvaire.
Sans grand espoir pourtant de voir s’ouvrir la porte cochère, je tire la sonnette; la porte cède aussitôt. Je la referme sur moi et, traversant rapidement la petite cour-jardin au fond de laquelle se trouve la photographie, je gagne le salon où se trouvent mon ami, sa femme et sa nièce, assez surpris d’abord de mon arrivée.
Je les mets au courant de la situation.
La Commune est vaincue. Ce n’est plus maintenant qu’une question d’heures. J’ai voulu les voir encore une fois et leur serrer la main en les priant de transmettre mes adieux aux miens, ne sachant moi-même si je les reverrai jamais.
– Entendez-vous donc repartir ? et pour aller où ? me demande mon ami.
– Je ne sais. Mais je ne puis rester ici sans vous exposer à de graves dangers. Si l’on me trouvait chez vous, ce serait certainement votre mort à tous.
– Ceci nous regarde, répond vivement la vaillante et généreuse Mme Lavaud. Ce serait une honte de vous laisser repartir dans un tel moment.
– Mais on a dû me voir entrer chez vous. La concierge se demande sans doute ce que signifie une pareille visite.
– Eh bien! je vais d’abord en avoir le cœur net. Quelques instants après, elle revient presque souriante, malgré son émotion.
– Rien à craindre de la concierge, nous dit-elle. La malheureuse, hébétée par la peur, n’a pas même conscience de vous avoir tiré le cordon. Sur l’observation que je lui ai faite qu’il me semblait avoir entendu ouvrir et refermer la porte, elle m’a affirmé que j’ai certainement rêvé; que pour rien au monde elle n’ouvrirait à qui que ce soit et que nous pouvions être bien tranquilles à ce sujet.
Sur cette assurance que, provisoirement du moins, mes généreux amis ne courent pas de risques, je me décide à accepter leur hospitalité courageuse et dévouée.
Pour moi la lutte est terminée ; la proscription commence.

Gustave Lefrançais, Souvenirs d’un révolutionnaire, De juin 1848 à la Commune

1 Charles Delescluze (1809-1871): d’extraction bourgeoise, journaliste, républicain de 1830 et de 1848, plusieurs fois condamné, exilé, emprisonné, il fut notamment déporté à l’île du Diable sous le Second Empire. Il en revint la santé ruinée mais toujours aussi combatif contre le régime impérial, espérant l’émancipation des travailleurs par des réformes pacifiques (“Le bien n’est possible que par l’alliance du peuple et de la bourgeoisie.“, 27 janvier 1870). Le 8 février 1871, il fut élu par les parisiens à l’Assemblée nationale, dont il démissionna après son élection à la Commune. Il siégea à la Commission des Relations extérieures, puis à la Commission exécutive, et à la Commission de la Guerre. Membre du Comité de salut public, il remplaça Rossel comme délégué civil à la Guerre. Après l’entrée des Versaillais dans Paris, il appela, le 24 mai, les habitants au combat: “Place au peuple, aux combattants aux bras nus! L’heure de la guerre révolutionnaire a sonné.” Malade, désespéré, il trouve une mort volontaire le 25 mai, sur la barricade du Château-d’Eau.

2 Georges Arnold (1837-1912): architecte ; membre influent et secrétaire du Comité central de la Garde nationale ; membre de la Commune ; membre de la Commission de la Guerre ; il sera condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée.

3 Édouard Vaillant (1840-1915): ingénieur et docteur ès sciences ; médecin ; membre de l’Internationale ; militant blanquiste ; participa aux soulèvements des 31 octobre 1870 et 22 janvier 1871, à la création du Comité central de la Garde nationale et à la rédaction de l’Affiche rouge ; membre de la Commune ; membre de la Commission exécutive ; délégué à l’Instruction publique ; après la Semaine sanglante, il s’exilera à Londres ; sera condamné à mort par contumace.

4 Auguste Vermorel (1841-1871): journaliste ; rédacteur du Courrier français, journal d’opposition sous l’Empire ; dénonça les lâchetés des hommes de 1848 et de 1851 ; socialiste ; emprisonné à de nombreuses reprises ; participa au soulèvement du 31 octobre 1870 et fut poursuivi par le gouvernement de la “Défense” nationale ; rédacteur au Cri du Peuple ; membre de la Commune ; mena avec Dombrowski l’attaque contre les Versaillais à Asnières (9 avril) ; membre de la Commission de la Justice, de la Commission exécutive (8 avril), de la Commission de Sûreté générale ; fit réoccuper le fort d’Issy (30 avril) ; se déclara contre les ingérences des sous-comités du Comité central de la Garde nationale ; contre le Comité de salut public avec la minorité ; fut accusé par Pyat et s’opposa à Raoul Rigault ; organisa la résistance aux Batignolles et à Montmartre, auprès de Dombrowski ; combat sur la barricade du Château-d’Eau où il est grièvement blessé ; pris par les Versaillais, il mourra de ses blessures le 20 juin 1871.

5 Augustin Avrial (1840-1904): ouvrier mécanicien, membre de l’Internationale et de la Commune ; membre de la Commission du Travail et de l’Échange (29 mars), de la Commission exécutive (10 avril), puis de la Commission de la Guerre (21 avril) ; fait partie de la minorité opposée au Comité de salut public ; au cours de la Semaine sanglante, il se distingue à la défense des barricades, notamment au Château-d’Eau ; il se réfugiera à Londres.

6 Frédéric Cournet (1837-1885): journaliste ; membre du Conseil général de l’Internationale ; blanquiste ; chef d’un bataillon de la Garde nationale ; participa au soulèvement du 31 octobre 1870 ; élu député le 8 février 1871 ; après le 18 mars, tenta, avec les autres députés et maires de Paris, une infructueuse conciliation entre les Communards et le gouvernement de Thiers ; membre de la Commune, démissionna de sa fonction de député ; membre de la Commission de Sûreté générale, de la Commission exécutive (3 avril) puis de la Commission de la Guerre (15 mai) ; délégué à la Sûreté générale (24 mai) ; vota pour la création du Comité de salut public ; pendant la Semaine sanglante, tente de s’opposer au massacre des otages de la rue Haxo (26 mai) ; réfugié à Londres ; il sera condamné à mort par contumace.

7 Olivier Pain (1845-1885): journaliste ; condamné sous le Second Empire ; pendant la Commune, chef de cabinet de Paschal Grousset aux Relations extérieures ; lors de la Semaine sanglante, il est blessé sur la barricade du Château-d’Eau ; réussira à s’enfuir mais sera finalement arrêté à Rouen le 27 juillet 1871 ; condamné à la déportation en Nouvelle-Calédonie, il réussira à s’échapper.

8 Adolphe Thiers (1797-1877): avocat, journaliste, historien et homme politique ; libéral sous la Restauration, il favorisa l’accession au trône de Louis-Philippe ; pénétra dans les cercles dirigeants ; organisa la répression contre l’agitation légitimiste de la duchesse de Berry (1832) et contre les insurrections républicaines de Lyon et de Paris (rue Transnonain) en 1834 ; président du Conseil en 1836 et en 1840 ; éloigné du pouvoir de 1840 à 1848 ; député à la Constituante en 1848 ; devint l’un des dirigeants du parti de l’Ordre sous la Législative (1849-1851) ; soutint la candidature de Louis Bonaparte à la présidence de la République ; député au Corps législatif en 1863 ; posa au libéral ; envoyé par Jules Favre dans les cours de l’Europe, pendant la guerre de 1870 ; député à l’Assemblée de 1871, qui le nomma Chef du pouvoir exécutif (17 février 1871) ; fit choisir Versailles pour capitale et provoqua la guerre civile ; avec la majorité monarchiste, les généraux de l’Empire et l’aide de Bismarck, bombarde Paris et réprime la Commune ; sera désigné par l’Assemblée comme président de la République en août 1871.

9 Jules Vallès (1832-1885): journaliste et écrivain ; un des rédacteurs de l’Affiche rouge du 6 janvier 1871; fondateur du journal Le Cri du peuple ; membre de la Commune ; membre de la Commission de l’Enseignement, puis de celle des Relations extérieures ; appartient à la minorité opposée au Comité de salut public ; pendant la Semaine sanglante, deux faux Vallès seront exécutés par méprise ; il se réfugiera en Angleterre et sera condamné à mort par contumace ; il écrira, après la Commune, la célèbre trilogie Jacques Vingtras: Mémoires d’un révolté (L’Enfant, Le Bachelier, L’Insurgé).

10 Charles Longuet (1839-1903): opposant au Second Empire ; journaliste ; publia, en anglais, le préambule et les statuts provisoires de l’Association internationale des travailleurs rédigés par Marx ; franc-maçon ; membre du comité central républicain des Vingt arrondissements ; chef du 248e bataillon de la Garde nationale ; rédacteur en chef du Journal officiel de la Commune, dont il est membre ; membre de la Commission du Travail et de l’Échange; opposé à la création du Comité de salut public, fait partie de la minorité au Conseil de la Commune ; après la Semaine sanglante, il se réfugiera à Londres ; redevenu membre du Conseil général de l’Internationale, il votera l’exclusion de Bakounine en 1872 ; la même année, il épousera Jenny Marx, la fille aînée de Karl Marx, lequel écrira à Engels, dans une lettre du 11 novembre 1882 : “Longuet se conduit comme le dernier des proudhoniens et Lafargue [autre gendre de Marx] comme le dernier des bakouninistes. Que le diable les emporte, ces oracles patentés du socialisme scientifique!“.

11 François Jourde (1843-1893): comptable ; franc-maçon ; membre du Comité central de la Garde nationale ; membre de la Commune ; membre de la Commission des Finances, puis délégué aux Finances ; établit le budget financier de la Commune ; prit position avec la minorité contre le Comité de salut public ; il sera condamné à la déportation et s’évadera de Nouméa avec Paschal Grousset en 1874.

12 Georges Darboy (1813-1871): archevêque de Paris ; de tendance gallicane ; arrêté comme otage par la commission de Sûreté générale ; fusillé le 24 mai 1871 à la prison de la Roquette.

13 Gaspard Deguerry (1797-1871): curé de la Madeleine ; fusillé le 24 mai 1871 à la prison de la Roquette.

14 Louis-Bernard Bonjean (1804-1871): jurisconsulte français ; participa aux journées de juillet 1830 ; député de la droite à la Constituante de 1848 ; ministre de l’Agriculture et du Commerce du prince-président ; avocat général à la Cour de cassation (1852), sénateur (1855), président à la cour de Riom, président de la chambre des requêtes à la Cour de cassation (1865), président de la section de l’Intérieur du Conseil d’Etat (1852) ; premier président de la Cour de cassation à titre provisoire lors de l’insurrection de la Commune ; arrêté et retenu comme otage en cette qualité ; fusillé le 24 mai à la prison de la Roquette.

15 Jean-Baptiste Jecker (1812-1871): banquier et homme d’affaires franco-suisse ; une combinaison financière à laquelle il fut mêlé contribua à la signature de la Convention de Londres (1861), qui aboutit à une expédition militaire franco-anglo-espagnole destinée à obtenir le respect des engagements financiers mexicains (l’expédition française au Mexique dura de 1861 à 1867) ; fusillé le 26 mai.

16 C’est par erreur que le nom de Jecker figurait alors parmi ceux qu’on venait de fusiller à la Roquette. Ce malfaiteur financier ne fut exécuté que le lendemain rue Haxo. (N. de l’A.)

17 Théophile Ferré signa l’ordre d’exécution des six otages passés par les armes le 24 mai dans une cour de la prison de la Roquette. Théophile Ferré (1846-1871): comptable au service d’un agent d’affaires ; militant blanquiste ; plusieurs fois condamné sous le Second Empire ; membre de la Garde nationale ; délégué au Comité central républicain des Vingt arrondissements ; membre de la Commune ; membre de la commission de Sûreté générale ; substitut du procureur de la Commune (1er mai) et délégué à la Sûreté générale (13 mai) ; vota pour la création du Comité de salut public ; il sera fusillé à Satory en novembre 1871.

18 Benjamin Flotte (1812-1888): cuisinier-restaurateur ; organisateur de coopérative de production ; républicain et révolutionnaire socialiste ; ami et disciple de Blanqui ; emprisonné sous la monarchie de Juillet, la Deuxième République et le Second Empire ; signataire de l’Affiche rouge du 6 janvier 1871 ; négocia sans succès avec Versailles l’échange de l’archevêque de Paris et d’autres otages contre Blanqui ; après la Semaine sanglante, il se réfugiera aux États-Unis.

19 Auguste Blanqui (1805-1881): frère de l’économiste libéral Adolphe Blanqui ; révolutionnaire français ; organisateur de sociétés secrètes (soulèvement des 4 Saisons, le 13 mai 1840) et de clubs populaires (en 1848) ; participa aux mouvements de mars-avril-mai 1848 ; vécut de 1840 à 1848 dans les cachots de la Monarchie, puis dans les prisons de la République et de l’Empire ; condamné à mort le 9 mars 1871 pour sa participation à la journée du 31 octobre 1870 ; arrêté à la veille du 18 mars ; élu membre de la Commune ; détenu au fort du Taureau pendant la Commune, qui s’efforça vainement d’obtenir sa libération ; sa devise était : “Le devoir d’un révolutionnaire, c’est la lutte toujours, la lutte quand même, la lutte jusqu’à extinction” ; il fut fidèle à cette devise et passa 36 années en prison.

20 La Commune alla jusqu’à proposer l’échange de ses 74 otages contre la libération du seul Blanqui. Thiers refusa… “Le véritable meurtrier de l’archevêque Darboy, c’est Thiers. La Commune, à maintes reprises, avait offert d’échanger l’archevêque et tout un tas de prêtres par-dessus le marché, contre le seul Blanqui, alors aux mains de Thiers. Thiers refusa obstinément. Il savait qu’avec Blanqui il donnerait une tête à la Commune ; alors que c’est sous forme de cadavre que l’archevêque servirait au mieux ses desseins.” (Marx, La Guerre civile en France)

21 Nous sommes le jeudi 25 mai.