Guerre de Classe présente Critique de l’actualité et des temps présents de mai 2022 : La guerre c’est la paix et la liberté démocratique, c’est l’esclavage dans la valeur d’échange obligatoire contre la commune prolétaire radicale…

Intervenants : Daniel, Thibaud, et Francis Cousin


Tous les progrès de la civilisation ou, en d’autres termes, toute augmentation des forces productives sociales, ou si l’on veut des forces productives du travail lui-même – telles qu’elles découlent de la science, des découvertes de la division et de la combinaison du travail, de l’amélioration des moyens de communication, de la création du marché mondial ou de l’usage des machines – n’enrichissent pas l’ouvrier, mais le Capital. Tout cela augmente exclusivement la force productive du Capital et puisque le Capital se trouve là en opposition avec l’ouvrier, cela ne fait donc à son tour qu’accroître matériellement son pouvoir tel qu’il exerce sa domination sur le travail.

Karl Marx, Grundrisse


Aujourd’hui, la colère prolétaire ne cesse de monter et elle finira évidemment par s’affirmer de plus en plus comme récusation inévitable, profonde et durable de tous les diktats capitalistes du Ministère de la Vérité Officielle… La crise intensive généralisée de la dictature mondialiste de la marchandise et le dépérissement des machinations répétées de la duperie sanitaire étatiquement orchestrée – pour dissimuler le vaste effondrement économique en cours – vont progressivement tout faire furieusement vaciller…

Le dérivatif des comédies, maquillages et contorsions autour des violences policières toujours mises en scène en permanente géométrie variable pour valoriser l’idéologie de l’anti-racisme de la marchandise et nous éloigner de la sorte du seul terrain qui fasse peur à la classe capitaliste ; celui du surgissement communiste du prolétariat historique, doit être dénoncé radicalement pour ce qu’il est en vérité ; un putride et pitoyable leurre contre-révolutionnaire…

L’extrême gauche du Capital est le laboratoire culturel de recherche du spectacle de la valeur d’échange qui prépare et accompagne toutes les grandes transitions patronales des états-majors cosmopolites d’avant-garde du mensonge marchand planétaire lesquelles savent fort bien que pour casser la lutte des classes, il convient de s’employer à la dissoudre dans les mythologies modernistes qui fondent les totems et les tabous de la réification contemporaine obligatoire :

Ecolo-boboïsme du fétichisme de la marchandise…

Féminisme du fétichisme de la marchandise…

Homosexualisme et LGBTisme du fétichisme de la marchandise…

Immigrationnisme et antiracisme du fétichisme de la marchandise…

DU SPECTACLE FETICHISTE DE LA MARCHANDISE MONDIALE ET DE SA CRISE FINALE…


La conception communiste et le déterminisme économique ne font pas des communistes des spectateurs passifs du devenir historique, mais au contraire d’infatigables lutteurs. La lutte et l’action deviendraient pourtant inefficaces si elles se séparaient des conclusions de la doctrine et de l’expérience critique communiste.

Amadeo Bordiga, Thèses de la fraction communiste, 27 juin 1920


Dans le monde du mensonge déconcertant des légendes démocratiques du spectacle hallucinatoire de la conscience fictive, toute la réalité est continuellement (re)composée puisqu’il n’existe qu’une seule version possible des circonstances, celle des turpitudes de Big Brother qui se concrétise par la manipulation permanente du devenir des faits et des significations. De cette façon, le spectacle du mentir vrai est devenu l’incontournable marque de fabrique de l’intouchable crédibilité de toutes les malhonnêtetés intellectuelles sur lesquelles repose l’organisation démocratique de la libre parole de l’argent exultant.

Ainsi, la guerre, c’est bien la paix,

                    la liberté, c’est bien l’esclavage

                                                  et

                                          l’ignorance, c’est bien la force…

Ce triptyque extrêmement clair, bref et incisif de Georges Orwell, sorti de 1984, écrit en 1948, n’est pas là l’oeuvre d’un écrivain de science fiction mais d’un homme de vérité réelle qui avait une sainte horreur de la politique puisqu’il savait que celle-ci est toujours par essence domestication et mystification de l’homme. Ce dernier avec ses camarades de la colonne ouvrière qui dans la région de Huesca luttait en 1937 comme des millions de prolétaires d’Espagne pour l’émancipation de l’être de l’homme et donc contre toutes les domestications politiques de la marchandise, qu’elles viennent de droite, du centre, de gauche ou d’ailleurs, vérifia là que le pouvoir de l’État est toujours duplicité et scélératesse.

L’Être Contre l’Avoir…


Appréhender la cohérence profonde du temps qui vient…

… C’est appréhender le temps profond des cohérences de l’ad-venir…