Bilan et perspectives de l’année passée, enregistrement réalisé lors du congrès du groupe Guerre de Classe de septembre 2020…


” Voici ce qui distingue les communistes des autres partis prolétariens : d’une part, dans les diverses luttes nationales des prolétaires, ils mettent en avant et font valoir les intérêts communs du prolétariat tout entier, sans considération de nationalité ; d’autre part, dans les diverses phases d’évolution que traverse la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, ils représentent toujours l’intérêt du mouvement dans son ensemble.
En fait, les communistes sont donc l’élément le plus résolu et toujours mobilisateur des partis ouvriers de tous les pays ; du point de vue théorique, ils ont sur le reste de la masse prolétarienne l’avantage de concevoir les conditions, la marche et les résultats généraux du mouvement prolétarien.

[…]

Les conceptions théoriques des communistes ne reposent nullement sur des idées, des principes inventés ou découverts par tel ou tel réformateur universel.
Elles ne font qu’exprimer, en termes généraux, les conditions réelles d’une lutte de classes qui existe, d’un mouvement historique qui se déroule sous nos yeux. “

Karl Marx – Le Manifeste Communiste

” Le souci n’est rien d’autre que ce sentiment d’oppression et d’angoisse qui, dans la bourgeoisie accompagne nécessairement le travail… Le souci fleurit sous sa forme la plus pure chez le brave bourgeois allemand : il est pour lui chronique, misérable et méprisable, tandis que la misère du prolétaire prend une forme aiguë, violente, le pousse à engager un combat à la vie à la mort, le rend révolutionnaire et produit, par conséquent, non le souci mais la passion. Or, si le communisme veut abolir le souci du bourgeois et la misère du prolétaire, il va de soi qu’il ne peut le faire sans abolir la cause de l’un et de l’autre : le travail. “

Marx & Engels – L’Idéologie allemande