Après le drame de Conflans-Sainte-Honorine : colère, solidarités, refus des amalgames… 

Montreuil, le 17 octobre 2020

Avez-vous déjà entendu le NPA, dernier avatar de la Ligue Capitaliste Révolutionnaire ou son doublon Alternative Libertaire, nouvelle appellation de l’ancienne Union des Travailleurs Capitalistes Libertaires vous parler de l’impérieuse nécessité – ici et maintenant – de combattre sur le terrain de classe radical pour l’abolition du salariat et de l’État et pour la remise en cause de toutes les vérités officielles du Ministère de la Vérité ? Non pas… Toute cette faune réformiste extrême, née de la défaite ouvrière de 68 n’a prospéré qu’en tant que chien de garde de tous les tabous et totems de l’écriture dominante du deuxième charnier impérialiste mondial et de toutes les réformes sociétales qui ont assuré le triomphe totalitaire de la liberté de la chosification accomplie… Ultimes métastases incultes, pourries et moribondes des massacreurs bolchévistes de la Commune de Kronstadt et des fusilleurs des prolétaires de Barcelone enchaînés par les ministres de la CNT, ces gens-là furent toujours et partout à l’avant-garde de la contre-révolution capitaliste… 

 Les sergents recruteurs des polices gauchistes de la marchandise ont toujours falsifié et détourné l’internationalisme prolétarien  pour aider le spectacle du Capital mondial à fabriquer la légende de l’imposture nationaliste des peuples opprimés en quête libératoire d’une légitime pourriture gouvernementaliste bien à eux… De l’Algérie FLNisée à toutes les libérations nationales mercantiles jusqu’à la clownerie de la Kanakie raptée par les gangs indépendantistes d’une future province commerciale américano-australienne, la grande boutique de l’imposture du Ayons-nous-mêmes le droit direct de gérer la merde de l’économie et de la politique qui nous convient, les commerçants trotskystes, libertaires ou maoïstes défroqués ainsi que tous leurs sousproduits ultra-gauchistes sénescents ont ainsi totalement abandonné le mot même de Prolétariat dont ils ne prétendent même plus parler puisque désormais ils ne jacassent plus qu’au seul profit des clientèles sociétales confusionnistes de la modernité marchande la plus contre-révolutionnaire : immigrés, féministes, LGBTistes…  

Désormais, il faut constater que l’emplacement privilégié de la contre-révolution capitaliste, c’est donc bien le cadavre de l’extrême gauche de la marchandise qui rayonne culturellement sur toutes les autres fractions politiques du spectacle du marché au travers de la Sainte-Alliance pathologique du pas d’amalgame obligatoire en toutes situations… Contre le prolétariat de la lutte de classe allant potentiellement vers un monde sans argent ni État, la décomposition gauchiste du boboïsme métropolitain manœuvre exclusivement sur le terrain rétrograde des banlieues de l’échange islamico-obscurantiste en en justifiant ou en en relativisant toutes les partitions, névroses, trafics, panoplies, violences et meurtres qui ont d’ailleurs conduit à la progression d’un mode d’anti-vie de plus en plus irrespirable dans ces quartiers étouffants où l’éviction de générations entières d’ouvriers français de souche vers la  province est finalement devenue inévitable… 

Entre la SeineSaintDenis du début du siècle dernier et celle du temps présent, c’est tout un monde et toute une esthétique qui ont basculé et l’ouvrier communard qui y reviendrait n’y reconnaîtrait pas les siens, non pas seulement au sens où d’autres générations sont là mais en raison du fait que ces dernières expriment un espace-temps débilitant totalement antinomique à celui qui précisément fit naître le joyeux et sensuel possible de la Commune ouvrière, des bistrots, des rencontres, des ripailles, des rires, des réflexions, des amours et de l’insoumission potentiellement infinie…  

La décapitation de Conflans-Sainte-Honorine comme expression pathologique intensive de l’ahurissement religieux coranique n’est là finalement que l’une des conséquences dernières des métamorphoses accélérées de la démographie française telle qu’ordonnée par les impératifs de la reproduction capitaliste qui entend substituer au danger radical extrême de la lutte de classe prolétarienne maximaliste, l’immigration massive d’une population anti-subversive en bloc qui n’aspire qu’à obtenir une situation, des papiers, des allocations, du travail et des logements en s’intégrant absolument aux obéissances de l’économie visible ou souterraine de la tune qui tourne… 

Le Coran nous emmerde, c’est triste, c’est mal écrit, c’est anti-jouissif, c’est in-intelligent, c’est anti-pensant et ce n’est finalement qu’un pitoyable manuel de comptabilité monothéiste destiné à régenter la Oumma de soumission… C’est normal puisque ce n’est qu’une banale resucée abrégée du manuel monothéiste de compatibilité du régentement de la servitude thoraïque… C’est d’ailleurs pour cela que depuis de longues décennies, c’est bien l’avant-garde financière de tous les réseaux de mode attalienne qui a fait sans cesse, promotion intensive d’une nécessaire géopolitique immigrationniste effrénée afin d’éviter à tout jamais que les occupations in-subordonnables de 1968 ne puissent revenir remettre en cause le monothéisme de la loi de la valeur… 

On attend d’ailleurs que tous les zemmouriens identitaires qui oublient ou feignent de ne pas voir que le cœur du mouvement réel de l’histoire, c’est exclusivement la lutte des classes, nous expliquent pourquoi et comment le grand déferlement de l’armée de réserve immigrée prévue par Marx dans la Septième section du Livre premier du Capital a pu se produire et qui sont ceux qui – dans les cercles les plus mondains de l’État profond – ont décidé de tout faire pour le rendre furieusement irréversible… 

Celui qui – sur le terrain historique des luttes continues du prolétariat universel – ne creuse point au moins les Manuscrits de 44, la Question juive, l’Idéologie Allemande, Misère de la philosophie, le Capital et la Critique du programme de Gotha se condamne à ne pas pouvoir saisir que la vérité s’inscrit bien continuellement en négatif des apparences… 

Nous sommes d’un autre continent, d’un autre désir, d’une autre saveur, bref d’un Autre érotisme et d’une autre conscience… Notre histoire de prolétaires réfractaires qui va du Christ incendiaire contre tous les royaumes du négoce au manifeste Communiste en s’étendant à tous les Conseils ouvriers révolutionnaires et à toutes les grèves sauvages radicales des derniers siècles dit Merde à toutes les escroqueries théologiques de la domestication… Et  d’abord au fétichisme de la marchandise qui entend nous immobiliser dans le culte infini de la valeur d’échange puis ensuite dans cette interminable immigration de masse qui vise à diluer l’identité du prolétariat de telle sorte que la population soit de plus en plus adéquate à l’anti-critique si nécessaire à ces temps de crise intensive de la reproduction capitaliste… 

Qu’est ce qu’un coupeur de tête ? C’est celui qui fait acte de décapitation… C’est ainsi et en premier lieu par-delà le trancher physique, une extermination symbolique de la pensée et de l’intelligence qui fait position d’opposition pour celui qui décide de couper court à la contradiction pour lui intenable… Le Coran et la Bible juive sont plein d’actes de ce type où au nom de l’alliance commerciale absolutiste avec le Maître supérieur de tous les contrats sans réplique, il en résulte qu’il convient de liquider toutes les mécréances qui osent réfléchir hors des chemins autorisés… L’hystérie islamiste a tué Samuel Paty au moment où la démocratie de la valeur d’échange courante venait d’emprisonner Hervé Ryssen pour délit criminel de mauvaise opinion et ce 227 ans jour pour jour après ce moment frénétique où la guillotine de la révolution capitaliste exécutait la Reine Marie-Antoinette comme elle allait aussi d’ailleurs liquider des milliers de simples plébéiens indociles à l’ordre nouveau de la tyrannie bourgeoise… 

Finalement, le spectacle de la marchandise finit toujours par nous laisser entendre que les crimes directement ou indirectement issus de l’immigration ne sont pas des crimes liés à l’impossible conciliation d’éco-systèmes historiques radicalement contradictoires, mais des faits divers malheureux dus généralement au non effort suffisant de pédagogie nécessaire pour intégrer le migrant ou le post-migrant en question… La grotesque comédie anti-cléricale des gauchistes s’arrête toujours aux portes des synagogues et des mosquées… Ces gens-là sont obsédés par l’effigie de l’extrême droite dont le rôle mondial, depuis 1945 est pourtant plus que résiduel. Ils divaguent sans discontinuer sur l’épouvantail Trump mais ils n’ont bien sûr rien à dire sur l’ère Clinton-Obama-Biden qui a immolé des millions de vie en Serbie, en Irak, en Libye et en Syrie dans le mouvement purement démocratique de l’impérialisme militaire sanguinaire le plus évolué du billet vert…  Ils n’ont rien à déclarer sur les dîners inquisitoriaux du CRIF, les folies de la discrimination positive des foules créoles ciblées comme enfants chéris du snobisme le plus spéculateur, les mille projets surexcités des chartes de la diversité du MEDEF…  

Et lorsqu’un prolétaire chauffeur de bus se fait massacrer au boulot par trois racailles lumpen exotiques, la réaction est évidemment terriblement gênée par essence, biscornue et insipide puisque l’immigration est devenue la marchandise-vedette la plus morale et donc la plus intouchable de tous les libres-échanges de la schizophrénie mégapolitaine la plus contemporaine… 

En fait, qu’est ce qu’un gauchiste de la merde mercantile ? C’est un type ignare et dérisoire qui répète passivement l’unanimisme médiatique du progrès de la marchandise et qui croit stupidement à toutes les thèses officielles du mensonge capitaliste (des extravagances du 11 septembre à toutes les mythomanies du capitalisme vert en passant par tous les simulacres du mythe coronaviral…) … Ainsi, ce dernier récite sempiternellement tous les psaumes des cercles mondains sorosiens du cosmopolitisme autocratique de la valeur d’échange en croyant qu’être révolutionnaire, c’est simplement et sans arrêt faire surenchère au narratif du spectacle marchand… De la sorte, le pauvre demeuré, au lieu, de saisir la matérialité fallacieuse du fétichisme marchand du bobard étatique coronaviral, le reprend d’emblée à son compte et conclut en écriture d’idiotie inclusive : Gratuité des masques pour tou.te.s ! 

On saisit bien dès lors pourquoi – aux USA et ailleurs … – toutes les hordes sans esprit du gauchisme de la marchandise sont toutes directement ou indirectement financées, appuyées et protégées par les multinationales les plus en vogue du fétichisme de la marchandise… 

 Non, la révolution ne viendra pas des immigrés qui sont l’anti-thèse vivante de tout ce qui fit le gigantesque incendie social permanent des vieilles luttes de classe prolétaire d’Europe… Elle surgira d’un retour conscient sur elle-même de l’histoire communeuse profonde du Logos récalcitrant tel qu’il s’incarne dans la dialectique de la vraie vie qui récuse toutes les duperies de la galerie marchande du débilisme arc-en-ciel dont les clowns gauchistes sont les mercenaires les plus torpides… 

Vive la Guerre de classe du Prolétariat mondial contre toutes les soumissions religieuses au monothéisme de l’argent, contre tous les mensonges étatiques du Coronavirus, contre toutes les manipulations terroristes du chaos spectaculaire de l’indistinction marchande et contre toutes les sectes gauchistes de la défense anti-prolétarienne du remplacement immigré ! 

Pour un Monde sans argent ni État, Vive la Commune universelle !